Lorsqu’on me demande « tu fais quoi dans la vie ? » ou que j’entends « bon courage pour la reprise » … je suis toujours un peu embêtée. En réalité, je n’ai pas l’impression d’avoir une profession au sens où on l’entend. Je n’ai plus l’impression de travailler depuis plus de 7 ans.

Et pourtant je n’ai jamais été autant à l’oeuvre.
À l’oeuvre dans mon intériorité, à l’oeuvre dans mes projets.
En pleine randonnée dans l’existence. Et plus j’avance, plus je parviens à poser mes pas au rythme sacré de sa danse, à m’intégrer dans le mouvement naturel des choses, qu’on appelle aussi « le flow ».
Parfois l’harmonie est telle que je deviens l’uni-vers.
D’autres fois, je retrouve les chaussures étroites, les cailloux et la poussière. J’ai fini par accepter cette alternance, rassurée par la rivière de la Présence qui, loin derrière mes pensées, ne cesse de couler.

Ainsi diluée par les flots de la Vie, les limites entre visible et invisible, entre vie perso et pro, s’effacent.
Mon activité devient le reflet de ce que je suis, de ce qui se transforme et s’ouvre en moi.
Elle est le fruit d’années entières d’introspection, d’expériences de souffrances et de guérison, de prises de risque et de mises en actions.
Telle une apprentie guitariste penchée sur ses cordes, j’affine mes accords entre mon rythme intérieur et le rythme extérieur.
Allégée de nombreux conditionnements et obligations, je compose petit à petit mes propres mélodies de vie, et découvre avec le sourire que je peux en même temps jouer ma partition et en apprécier le son.

Ah ! Si seulement je pouvais cocher la case « co-créatrice de ma propre vie » sur les formulaires des administrations… qui imposent encore bien souvent une seule option. Alors qu’au quotidien je suis aussi créatrice de contenus, conférencière, auteure, conceptrice d’événements, traductrice, antenne énergétique, standardiste, secrétaire, webmaster & graphiste en herbe… Une nuée de métiers. Pour une seule mission : transmettre des clés pour choisir sa vie et incarner son être profond.

La période estivale et son rythme ralenti sont pour moi assez compliquées à traverser. Tandis qu’autour, la pause enfin venue, le monde respire… Je perds régulièrement pieds dans ce « vacant » auquel chacun aspire.
La vérité c’est que je n’ai plus à m’évader de mon quotidien, tout simplement parce qu’il est l’inverse d’une prison : une fenêtre par laquelle je rentre à la maison.
Et sois certain que je mesure à quel point, assumer d’aimer ce que l’on fait peut pour beaucoup être un affront, quand on a passé toute une vie à se dire non.
Mais l’heure n’est plus à porter caution ni à payer le prix de tant de « sacrifixions ».
Osons incarner une nouvelle vision.

Alors quitte à nager à contre-courant, j’autorise ce torrent de mots à s’écouler vers vous pour affirmer…
Que ma rentrée est dépourvue de morosité, qu’elle signe le retour à toute l’étendue de ma liberté.
Que concocter mon programme sans compter mes heures est tout sauf une corvée. Une tâche dans laquelle j’adore m’absorber.
Organiser retraites et ateliers me procure autant de joie et de stimulation que la préparation d’un voyage en terres inexplorées.
J’imagine les expériences que j’ai envie de vous faire vivre, je sélectionne les enseignements que j’aimerais vous partager.
Guidée par la lueur de vos âmes qui scintillent, par la beauté de vos larmes, par le sentiment indescriptible de contribuer et par la puissante lumière que génèrent nos coeurs rassemblés.

Au plaisir de marcher à vos côtés cette année,